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Espérance

C’est avec un grand soulagement que nous sautons dans la nouvelle année, car celle-ci nous vient avec ses lueurs d’espoir : une éventuelle reprise de notre train-train habituel, les dîners et les sorties avec nos proches et amis, l’espérance de changer d’air, de partager une parcelle de vie avec ceux que nous aimons et de mêler la nôtre avec nos semblables de d’autres pays et continents.  Une chose certaine nous unit : la pandémie! Un ennemi commun nous a rassemblé afin de lutter dans la même direction. Et cet ennemi commun nous aura certes appris quelques leçons :

  • La patience envers autrui
  • La résilience et la persévérance de se relever et de continuer à marcher dans les pas de nos rêves
  • Que le partage, l’entraide, la compassion et l’empathie  sont des armes invincibles dans l’adversité et face à  l’ennemi
  • Que l’essentiel est suffisant pour vivre décemment  
  • Que la misère est omniprésente et qu’un petit don de soi et une main tendue peuvent la soulager et faire la différence
  • Que nous sommes tous liés car l’éternuement d’une seule personne a eu des répercussions sur la race humaine entière
  • Que la Nature et la Terre Mère ne pourront survivre sans l’amour que nous leur porterons et que nous les humains sommes leurs invités ici et non leurs maîtres!

Et comme a écrit Paulo :

«Quand nous aimons, nous nous efforçons toujours de devenir meilleur que nous. Lorsque nous nous efforçons de devenir meilleur que nous sommes, tout autour de nous devient mieux aussi « . – Paulo Coelho

Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons. Paulo Coelho

Il n’y a qu’une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer. Paulo Coelho

A tout être humain ont été concédées deux qualités : le pouvoir et le don. Le pouvoir conduit l’homme à la rencontre de son destin ; le don l’oblige à partager avec les autres ce qu’il y a de meilleur en lui. Paulo Coelho

Pour la plupart des gens, la générosité consiste seulement à donner. Mais recevoir est aussi un acte d’amour. Permettre à l’autre de nous rendre heureux, cela le rendra heureux aussi. Paulo Coelho

Soyez béni. De même que vous transformez votre vie, transformez celle des autres autour de vous. Quand ils demanderont, n’oubliez pas de donner. Quand ils frapperont à votre porte, ne manquez pas de l’ouvrir. Paulo Coelho

Il y avait dans le monde un langage qui était compris de tous. C’était le langage de l’enthousiasme, des choses que l’on fait avec amour, avec passion, en vue d’un résultat que l’on souhaite obtenir ou en quoi l’on croit. Paulo Coelho



La prison invisible

Nous vaquions tous tranquillement à nos occupations.  Métro, boulot, dodos, école et courses.  Nous allions prendre un café avec des amis, invitions notre famille chez nous et vice-versa et faisions des sorties en famille.  Nous avons planifié des voyages et des activités que nous attendions avec envie.  Nous vivions notre vie avec une certaine quiétude, celle de la routine et des plaisirs de se rassembler avec ceux que nous aimons.

Et puis un visiteur indésirable et peu attendu est arrivé, avec en tête un seul objectif : conquérir des territoires. Certains pays l’ont vu arriver avant et par leur soif de pouvoir et de richesse ont passé sous silence cette menace mondiale sur nous, les humains.  Alors que d’autres l’ont regardé venir sans toutefois avoir les moyens d’empêcher l’envahisseur de conquérir leur royaume.  C’est bien cela, cet étranger est venu s’installer  sur d’autres territoires sans d’autres moyens qu’une arme invisible, il revendique son territoire – le sien-,  qui a  été  conquis petit-à-petit au nom de la puissance, du pouvoir, de la richesse et d’une production hors du raisonnable.

Le point d’équilibre est rompu. Les forteresses qui nous assuraient un certain réconfort ou une  certaine sécurité sont tombées: les agents aux frontières, les lieux de cultes, une étreinte donnée à un proche et même le recueillement des familles suite à la perte d’un être cher que l’étranger aura anéanti, sont devenues menaçantes.   Une nouvelle  barrière de sécurité et de réconfort s’est érigée : un espace entre chaque humain pour assurer notre survie!

Et pourtant, chaque espèce vivante a ses propres règles, son propre écosystème qui fonctionnent parfaitement au sein de leur territoire naturel.  L’air, l’eau, la terre et les forêts  ne nous appartiennent pas, et peut-être vont-ils mieux sans nous, les humains.  Tout est question d’équilibre! Tous les scientifiques s’entendent sur la source du virus : le monde animal. Eh Oui! La destruction de leur territoire brise cet équilibre si fragile et favorise l’émergence de nouveaux virus.  L’espèce animale revendique son territoire pour assurer sa survie!

Depuis des années nous détruisons la nature pour notre confort.  Mais cette fois-ci, c’est elle qui nous a mis en cage, en espérant que le message soit assez fort : Lorsque vous, les humains, aurez repris votre routine, si chère à votre équilibre, rappelez-vous que vous êtes  MES INVITÉS ET NON MES MAÎTRES !

#BeElegant

#SauvonsLaPlanete

#RestezChezVous

Image par winterseitler de Pixabay

Alea Jacta est…Corona!

Cher virus,

Ta venue nous a frappé comme  un tsunami, avec ses vagues scélérates et ses déferlantes.  Tu emportes avec toi des naufragés et laisse derrière des familles dans la tristesse et dans la douleur de la disparation.   Mais nous avons nos marins, nos héros qui restent en surface et naviguent à travers la tempête.  Nos docteurs, nos infirmiers et infirmières, nos aide -soignants,  préposés, chercheurs  et tout le personnel médical tiennent ensemble le gouvernail du vaisseau qui mènera les populations à bon port.  Nos héros feront face à une mer démontée, la traversée  sera certes périlleuse mais notre conviction qu’ils arriveront à te faire couler et te noyer, est indéfectible.  Dans ta mission, tu échoueras comme une épave !

À chacun d’entre vous, malgré les conditions difficiles dans lesquelles vous travaillez, votre dévouement et  votre bienveillance sont toujours au rendez-vous.  Vous êtes des héros.  Merci!

 

Image par Monique Stokman de Pixabay
#BEELEGNT,#ELEGANCEPROFESSIONNELLE

 

RESTONS SOLIDAIRES

Très beau texte à lire et à méditer. Bon week-end à tous !
❤️☀️

Par Raffaele Morelli, psychiatre et psychothérapeute italien.

« Je crois que le cosmos a sa façon de rééquilibrer les choses et ses lois, quand celles-ci viennent à être trop bouleversées.

Le moment que nous vivons, plein d’anomalies et de paradoxes, fait réfléchir…

Dans une phase où le changement climatique, causé par les désastres environnementaux, a atteint des niveaux inquiétants.

D’abord la Chine, puis tant d’autres pays, sont contraints au blocage ; l’économie s’écroule, mais la pollution diminue de manière considérable.
L’air s’améliore ; on utilise un masque, mais on respire…

Dans un moment historique où, partout dans le monde, se réactivent certaines idéologies et politiques discriminatoires, rappelant avec force un passé mesquin, un virus arrive, qui nous fait expérimenter que, en un instant, nous pouvons nous aussi devenir les discriminés, les ségrégués, ceux qu’on bloquent aux frontières, qui amènent les maladies.
Même si nous n’y sommes pour rien.
Même si nous sommes blancs, occidentaux, et que nous voyageons en première classe, complexe de toute puissance.

Dans une société fondée sur la productivité et la consommation, dans laquelle nous courons tous 14 heures par jour après on ne sait pas bien pourquoi, sans samedi ni dimanche, sans plus de pause dans le calendrier, tout à coup, le «stop» arrive.

Tous à l’arrêt, à la maison, pendant des jours et des jours. À faire le compte d’un temps dont nous avons perdu la valeur, dès qu’il n’est plus mesurable en argent, en profit.
Sait-on seulement encore quoi en faire ?

Dans une période où l’éducation de nos propres enfants, par la force des choses, est souvent déléguée à des figures et institutions diverses, le virus ferme les écoles et nous oblige à trouver des solutions alternatives, à réunir les mamans et les papas avec leurs propres enfants.
Il nous oblige à refaire une « famille ».

Dans une dimension où les relations, la communication, la sociabilité, se jouent essentiellement dans ce non-espace du virtuel des réseaux sociaux, nous donnant l’illusion de la proximité, le virus nous enlève la proximité, celle qui est bien réelle : personne ne doit se toucher, pas de baisers, pas d’embrassades, de la distance, dans le froid du non-contact.
Depuis quand avons-nous pris pour acquis ces gestes et leur signification ?

Dans un climat social où penser à soi est devenu la règle, le virus nous envoie un message clair : la seule manière de nous en sortir, c’est la réciprocité, le sens de l’appartenance, la communauté, se sentir faire partie de quelque chose de plus grand, dont il faut prendre soin, et qui peut prendre soin de nous.
La responsabilité partagée, sentir que de nos actions dépendent, non pas seulement notre propre sort, mais du sort des autres, de tous ceux qui nous entourent. Et que nous dépendons d’eux.

Alors, si nous arrêtons la « chasse aux sorcières », de nous demander à qui la faute et pourquoi tout ça est arrivé, pour nous interroger plutôt sur ce que nous pouvons apprendre, je crois que nous avons tous beaucoup de matière à réflexion et à agir.
Parce qu’avec le cosmos et ses lois, de manière évidente, nous avons une dette excessive.

Il nous le rappelle au prix fort, avec un virus.

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